Édition du jeudi 15 janvier 2015
Le déficit de l'État moins important que prévu en 2014
Le déficit de l'État a été moins important que prévu de près de 3 milliards en 2014, à 85,6 milliards d'euros, en raison de meilleures rentrées fiscales qu'attendu, a annoncé hier Bercy. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a précisé à l'AFP que malgré ce bon résultat, il maintenait la prévision de déficit public (État, collectivités, protection sociale) à 4,4% du PIB (Produit intérieur brut) pour 2014.
« À ce stade, le calcul de la situation budgétaire de l'État conforte largement la prévision d'un déficit à 4,4% du Produit intérieur brut en 2014 », a-t-il assuré, disant attendre les chiffres des autres administrations publiques. « Nous préférons constater les bonnes nouvelles que les annoncer », a-t-il ajouté.
Ce résultat est de bon augure pour le gouvernement français qui a jusqu'au printemps pour convaincre la Commission européenne qu'il prend les mesures adéquates pour réduire son déficit public alors que celui-ci va se creuser au lieu de s'améliorer en 2014 – il était de 4,1% en 2013 –, contrairement à ses engagements. La France a reporté à 2017 l'objectif d'un déficit de ses administrations publiques à 3 % comme prévu par les traités européens.
Fin 2014, dans le second budget rectificatif de l'année, Bercy avait revu sa prévision de déficit budgétaire à 88,2 milliards d'euros. L'exécution finale des dépenses du budget général hors charge de la dette et pensions, mais augmentées des prélèvements sur recettes à destination des collectivités locales et de l'Union européenne, s'élève à 276,7 milliards d'euros.
La charge de la dette est en diminution de 1,7 milliard d'euros par rapport à 2013, grâce à la baisse des taux d'intérêt auxquels l'État emprunte, précise Bercy dans un communiqué.
« La dépense totale de l'État, hors éléments exceptionnels, s'élève à 364,8 milliards d'euros, en baisse de 5,8 milliards d'euros par rapport à la prévision de la loi de finances initiale et de 4 milliards d'euros par rapport à l'exécution 2013 », détaille Bercy. En 2013, les dépenses avaient déjà baissé de 1,5 milliard d'euros par rapport à l'année précédente.
Côté recettes, le chiffre total (recettes fiscales, non fiscales, et solde des comptes spéciaux) s'établit à 288,4 milliards d'euros, en progression de 1,8 milliard d'euros par rapport aux dernières prévisions du gouvernement. Les recettes fiscales (274,3 milliards d'euros) ont notamment été plus importantes que prévu en fin d'année de 2 milliards d'euros.
« Cette amélioration s'explique principalement par de meilleures recettes d'impôt sur le revenu (+0,9 milliard par rapport à la loi de finances rectificative de décembre 2014) et d'impôt sur les sociétés (+0,8 milliard par rapport à la loi de finances rectificative de décembre 2014), l'évolution des bénéfices et revenus sur lesquels sont assis ces impôts étant plus dynamique qu’escompté », précise encore Bercy. Les recettes de TVA ont également été supérieures de 700 millions aux prévisions. En revanche, les autres recettes fiscales ont été inférieures de 400 millions d'euros aux prévisions et les recettes non fiscales (13,9 milliards) de 200 millions. (AFP)
« À ce stade, le calcul de la situation budgétaire de l'État conforte largement la prévision d'un déficit à 4,4% du Produit intérieur brut en 2014 », a-t-il assuré, disant attendre les chiffres des autres administrations publiques. « Nous préférons constater les bonnes nouvelles que les annoncer », a-t-il ajouté.
Ce résultat est de bon augure pour le gouvernement français qui a jusqu'au printemps pour convaincre la Commission européenne qu'il prend les mesures adéquates pour réduire son déficit public alors que celui-ci va se creuser au lieu de s'améliorer en 2014 – il était de 4,1% en 2013 –, contrairement à ses engagements. La France a reporté à 2017 l'objectif d'un déficit de ses administrations publiques à 3 % comme prévu par les traités européens.
Fin 2014, dans le second budget rectificatif de l'année, Bercy avait revu sa prévision de déficit budgétaire à 88,2 milliards d'euros. L'exécution finale des dépenses du budget général hors charge de la dette et pensions, mais augmentées des prélèvements sur recettes à destination des collectivités locales et de l'Union européenne, s'élève à 276,7 milliards d'euros.
La charge de la dette est en diminution de 1,7 milliard d'euros par rapport à 2013, grâce à la baisse des taux d'intérêt auxquels l'État emprunte, précise Bercy dans un communiqué.
« La dépense totale de l'État, hors éléments exceptionnels, s'élève à 364,8 milliards d'euros, en baisse de 5,8 milliards d'euros par rapport à la prévision de la loi de finances initiale et de 4 milliards d'euros par rapport à l'exécution 2013 », détaille Bercy. En 2013, les dépenses avaient déjà baissé de 1,5 milliard d'euros par rapport à l'année précédente.
Côté recettes, le chiffre total (recettes fiscales, non fiscales, et solde des comptes spéciaux) s'établit à 288,4 milliards d'euros, en progression de 1,8 milliard d'euros par rapport aux dernières prévisions du gouvernement. Les recettes fiscales (274,3 milliards d'euros) ont notamment été plus importantes que prévu en fin d'année de 2 milliards d'euros.
« Cette amélioration s'explique principalement par de meilleures recettes d'impôt sur le revenu (+0,9 milliard par rapport à la loi de finances rectificative de décembre 2014) et d'impôt sur les sociétés (+0,8 milliard par rapport à la loi de finances rectificative de décembre 2014), l'évolution des bénéfices et revenus sur lesquels sont assis ces impôts étant plus dynamique qu’escompté », précise encore Bercy. Les recettes de TVA ont également été supérieures de 700 millions aux prévisions. En revanche, les autres recettes fiscales ont été inférieures de 400 millions d'euros aux prévisions et les recettes non fiscales (13,9 milliards) de 200 millions. (AFP)
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